Taraudée par le besoin « d’aller vers d’autres terres » lors de la période Covid, Marie-France quitte la Loire-Atlantique et met le cap sur le Périgord, où une succession de conjonctions et de synchronicités facilitent ses démarches.
La Vallée Éternelle, nourricière et inspirante
Le Périgord ne lui est pas inconnu. Elle s’y est déjà déplacée pour effectuer des séances de nettoyage énergétique de lieux. Des rencontres, notamment avec l’artiste plasticienne Dominique Sylvestre, donnent un coup d’accélérateur à son projet. La solidarité féminine aidant, quinze jours après avoir pris sa décision, elle emménage quelques mois dans une maison au Bugue, avant de s’installer à Saint-Chamassy.
Tel un aimant, cette terre périgourdine l’attire irrémédiablement. La découverte d’un abri sous roche de la Vallée éternelle la touche tout particulièrement, lui donnant « la sensation à la fois douce et forte d’être chez elle ».
Attachée à rien et reliée à tout
En 1996, après une carrière d’éducatrice en institution spécialisée, Marie-France se forme à plusieurs pratiques : yoga, sophrologie, sophro-analyse du Dr Imbert, Gaia Yoga. Forte de ces fondations irriguant sa pratique, notamment sur la mémoire cellulaire et les empreintes familiales, la thérapeute s’en est inspirée pour alimenter sa création, sa recherche, dans la pratique des soins individuels notamment.
Dans la quête personnelle qu’elle mène depuis toujours, chacune de ces formations laisse une empreinte en elle et apporte une réponse à ses questionnements, tout particulièrement à la suite d’une épreuve personnelle : « Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que j’en fais ? Quelle est ma responsabilité dans ce que je vis ? » Convaincue que « rien ne nous appartient, que tout passe à travers nous et nous est prêté », elle s’appuie sur une pratique holistique enrichie pour ouvrir des portes.
Tout est en soi
Pour la praticienne, « l’art du vivant et de l’être réside dans la qualité d’être présent à soi et au monde ; d’être relié à son cœur, ses émotions à la terre et à tout ce qui la constitue ». La communion en conscience qu’elle expérimente avec les éléments, les végétaux, la terre, le ciel, nourrit en elle un processus continu de création, trouvant son aboutissement dans la pratique de la peinture corporelle, un procédé initié par l’artiste il y a sept ans, et qui agit comme un soin.
Un moment de préparation, ponctué de jeux corporels, de courtes méditations et de sons, ouvre alors une porte sur soi, ses forces, ses vulnérabilités jusqu’à « se connecter à la source de son potentiel de création, offrant une sensibilité accrue à la présence des couleurs et des formes surgissant de la profondeur de soi ». « Ce soin par les couleurs » explique la praticienne, « agit sur le corps physique et énergétique. »
Située sur les coteaux d’Urval, près du Buisson de Cadouin, la chartreuse de Poujade est particulièrement bien conservée et offre au-delà de son intérêt historique, un environnement paisible et authentique, propre au recueillement et au retour à soi.
Grâce au partenariat entre les propriétaires et l’association « À ciel ouvert », une aile a été réaménagée pour accueillir stages, retraites, séminaires et événements ponctuels. Programme à découvrir sur le site de l’association.
Marie-France Augereau y proposera le 24 juin « Les chants pour la terre » et du 21 au 24 juillet : « Dons innés et peinture vivante ».
