Véronique Vialard est tombée très tôt dans le tonneau, naissance bordelaise oblige, elle a été formée à l’œnologie à Talence avant de faire un joli tour dans les vignes landaises de Michel Guérard, bifurquer vers Bergerac et trouver un autre chemin de traverse pour arriver à proximité de Périgueux, ville réputée pour une quantité de belles et bonnes choses… mais pas son vin. Loin des AOC bergeracoises, avec son compagnon Olivier Candon, ils produisent des vins du Périgord et vins de France en bio et biodynamie, sur 3,5 hectares de ce Bout du Monde : rien que du travail manuel et du naturel, sans chimie, sans levure, à peine un trait de soufre en extrême “onction” en cas de menace sur le précieux breuvage.
Artisans vignerons « dans le respect de la terre et de leurs convictions »
La vigne est ici servie sur un plateau de sable rouge particulièrement prolifique, un terroir qui accueille des cépages merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc. Le respect du rythme (et des caprices) de la nature, des saisons, des lunaisons, et la mission vigneronne appliquée à un sol vivant se poursuit dans le travail du chai, du choix des barriques à la liberté laissée au vin en devenir, apprivoisé plutôt que dompté.
Des ateliers permettent aux visiteurs de s’initier à la dégustation ou à l’assemblage, en groupe ou en individuel, toujours sur réservation, après un tour de ce Bout du Monde où il fait bon se perdre… pour gagner en naturel.
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