Accueil BIEN être Le coaching, révélateur de la solution qui est en soi

Le coaching, révélateur de la solution qui est en soi

COMMUNICATION. DÉVELOPPEMENT PERSONNEL. Après une carrière de conseillère financière, Caroline foissac ne se trouvait plus en accord avec ses valeurs ; elle a alors entrepris un bilan de compétences et s'est engagée dans une reprise d'études, afin de valider une certification de coach en développement personnel. Elle se consacre désormais à ce qui est le fil conducteur de son parcours professionnel, venir en aide aux autres.

La première étape d’un coaching auprès d’un professionnel certifié, consiste lors du premier rendez-vous offert, à détecter les besoins et objectifs du client. Grâce à une technique de questionnement en entonnoir, les axes de progrès se dessinent peu à peu, jusqu’à révéler l’axe principal. La solution doit émerger à l’issue du questionnement.

Un accouchement de soi, au sens de la maïeutique de Socrate, qui sera plus ou moins douloureux en fonction de l’équilibre émotionnel du coaché. Cela reste in fine « quelque chose qui a du sens pour la personne, en alignement avec ses valeurs.»

Une démarche orientée sur l’action et l’avenir

À la différence d’un suivi psychologique ou psychiatrique, le coach travaille uniquement sur le futur et les objectifs à atteindre. S’il effleure parfois le passé, il ne s’y éternise pas, laissant cette démarche de recherche des causes à un thérapeute spécialisé. Un contrat de confiance, avec des objectifs précis pouvant évoluer au fil des séances, officialise l’engagement du coaché et concrétise ses avancées : « Il note ainsi ses différentes impressions grâce aux « devoirs » que je lui donne ; en écrivant, il ancre les choses dans les deux sens du terme. »

On vient me voir quand on en a marre d’en avoir marre.

Par cette phrase, Caroline Foissac résume bien le fait que le coaching n’est souvent une alternative, que lorsque l’on a tout essayé et que l’on est toujours à la case départ.

Pourtant, « il suffit parfois de ce regard extérieur que pose le coach pour voir des choses évidentes, difficilement détectables quand on a la tête dans le guidon ». Qu’il s’agisse de salariés en burnout, de couples en détresse s’apercevant que « les choses mises sous le tapis durant le confinement finissent par ressortir », de parents débordés et inquiets quant à l’éducation de leur enfant, cela révèle souvent un défaut ou un problème de communication.

L’intelligence collective, un levier utile en entreprise

De la même façon, des chefs d’entreprises confrontés à des démissions, des arrêts maladie récurrents, des problèmes relationnels avec leurs équipes, font appel au coach ; la communication est bien souvent au cœur des problématiques. Après avoir travaillé avec le chef d’entreprise en amont, des entretiens avec les salariés, en individuel ou en groupe ponctuent l’accompagnement. L’implication et la motivation de ces derniers, dans le cadre d’ateliers de cohésion, conduisent à la coconstruction de solutions à mettre en place.

 

Un public à parité et de plus en plus jeune

Si la démarche de se faire accompagner par un coach a longtemps été plus fréquente chez les femmes, il semble qu’elle concerne désormais autant les hommes, ce qui n’est pas pour déplaire à Caroline. Les approches sont très différentes et cela permet de varier l’accompagnement. Les jeunes sont également demandeurs, le plus souvent « pour réussir un entretien d’embauche. Ils sont en quête d’outils pour être remarqués et performants afin d’afficher une vraie image d’eux non standardisée» Lire le témoignage de Loïc Gibaud.

Caroline est aussi régulièrement confrontée à des parents inquiets de la dispersion de leur adolescent ou de sa dépendance ; tout en voulant le meilleur pour leur enfant, ils ne voient pas toujours que leur démarche peut s’avérer intrusive. N’ayant aucune envie d’être coaché, ce dernier oppose son mutisme comme seule réponse. Dans ces cas-là Caroline travaille plus particulièrement la communication avec les parents pour aborder la problématique d’une manière différente, en coachant les parents à la place de leur enfant.

Coacher en marchant

Caroline jalonne son programme d’une composante extérieure. Elle s’appuie sur la nature, qui n’a besoin d’aucun filtre, à travers des promenades en forêt, au bord d’une rivière, complétant ainsi son accompagnement, en lui donnant une dimension d’authenticité. Cette démarche peut s’avérer particulièrement utile et fructueuse avec des personnes souffrant de difficultés sociales, accentuées avec la crise sanitaire : « Le coaching en marchant est propice à la communication et au fait de se livrer l’un à l’autre. »

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