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Google fait son atelier à Sarlat

Tech Google Sarlat Périgord
Les participants de l’atelier numérique autour des Coachs Google, Fabien et Pierre, Rébécca Dain (PPN), Natalia Héraut (FTP) et du van Google. @FrenchTechPérigord
ATELIER. Google de passage à Sarlat-La-Canéda ! Un Atelier Numérique le temps d’une journée, à l’initiative du Pays du Périgord Noir (PPN) et de la French Tech Périgord (FTP), où sont abordés les sujets de l’image de marque, de la visibilité des réseaux sociaux et des fiches professionnelles sur l’incontournable moteur de recherche. Les pros présents à la Maison de l’emploi ont pu échanger autour de leurs problématiques et leurs besoins spécifiques directement auprès des deux Coachs Google, Fabien et Pierre, venus pour l’occasion depuis Bordeaux avec le van Google.

La salle est pleine ce jeudi 23 février à la Maison de l’Emploi de Sarlat. L’action engagée du Pays du Périgord Noir (PPN) et de la French Tech Périgord (FTP) de rendre accessible le numérique, attire des pros de tout domaine. Les intervenants ont embarqué leurs auditeurs et auditrices dans un voyage numérique autour de l’image de marque et la façon de la présenter en ligne, à la fois à travers son site internet et sa présence sur les réseaux sociaux. Enfin, les conseils sur l’optimisation des pages professionnelles sur Google et les réponses aux questions de l’audience ont donné lieu à des échanges instructifs.

L’image qui marque !

Après les présentations d’usage et un mot d’introduction institutionnel, le sujet de l’image de marque donne le coup d’envoi de la journée. Fabien explique l’importance de bien définir son image de marque. Il est en effet important de comprendre l’intérêt du “branding” (anglicisme pour l’image de marque). Plusieurs outils sont disponibles pour exprimer son identité professionnelle en ligne : la charte graphique (pour le fond) et la charte éditoriale (pour la forme). 

La charte graphique comprend la police et les couleurs utilisées dans les supports de communication, le logo, le site internet, les documents commerciaux comme les devis et les factures. Les couleurs choisies donnent une indication inconsciente des valeurs importantes pour la structure, associer des couleurs proches ou opposées est également un facteur de valeur. (retrouvez les outils proposés en fin d’article)

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Tech Google Sarlat Périgord
Le coach Fabien, expliquant l’importance de choisir ses couleurs en adéquation avec ses valeurs et ses services devant les participants de l’atelier. ©BEP

Enfin le “storytelling” ou le concept de raconter son histoire ; c’est ici que la charte éditoriale est utilisée. Elle donne la façon de s’adresser à son public, est composée d’éléments comme le ton et le niveau de langage (cordial, familier, neutre, soutenu, directif), le vouvoiement ou tutoiement, l’écriture (classique, inclusive, globale, épicène) et tous les choix qui définissent sa communication. L’idée étant de poser ses bases noir sur blanc, afin d’uniformiser sa communication et lutter contre le syndrome de la page blanche. Cela inclut de bien connaître les personnes à qui l’on s’adresse, que ce soit des entreprises ou des particuliers. 

Le Coach Fabien explique l’intérêt de l’image de marque et de son “storytelling” agrémentant la théorie d’exemples concrets tirés de son expérience et des participants à l’atelier. Il détaille également plusieurs types de narrations possibles pour raconter son histoire et celle de sa structure professionnelle : montagne, in media res, en pétales. Fabien conseille de partir du “pourquoi”, les raisons et les valeurs qui ont mené à cette activité, puis du “comment”, la définition des services ou produits répondant à ces besoins, avant d’arriver au “quoi”, c’est-à-dire ce que l’on réalise. (Exemple avec BIEN en Périgord : La volonté d’une actualité locale positive, mettre en lumière des histoires et des parcours, un média en ligne transverse). Cette méthode, théorisée du Cercle d’Or, est souvent l’inverse de qui est fait.

Raconter son histoire sur les réseaux sociaux

Dans la lignée de la journée précédente sur les réseaux sociaux co-organisée par la FTP, le PPN et la CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat), les inscrits à l’atelier du jour ont pu échanger autour de ce thème central de la communication digitale avec le coach Pierre. Les différents réseaux sociaux sont incontournables, le français moyen passe 1h36 par jour sur les réseaux, une durée moyenne qui varie néanmoins selon les âges et les personnes. Avant de se lancer tête baissée, il faut d’abord se recentrer sur sa cible, définir à qui l’on s’adresse. Les réseaux sociaux sont différents et n’attirent pas les mêmes populations ;  les plus jeunes seront davantage présents sur TikTok alors que les pros et les entreprises seront sur LinkedIn par exemple. Connaître sa cible de communication permet de créer ou d’affiner sa charte éditoriale et des types de contenus. Comprendre le réseau social en question signifie savoir les meilleurs formats et les horaires de publication, anticiper ce qui plaira aux personnes et aux algorithmes. Le syndrome de la page blanche disparaît alors, une fois que l’on sait pour qui et comment on communique, à quelle heure, sur quel format et à quel sujet.

Pierre ponctue son intervention d’une série d’anecdotes de première main sur l’utilisation des réseaux sociaux, de sa carrière ou de ses connaissances. Plusieurs questions et avis sont demandés par l’assemblée, prenant en compte les spécificités de chacun. Les retours principaux sont les suivants : au pays des réseaux sociaux, régularité et résilience sont rois, la qualité vient avant la quantité. Il est plus judicieux de publier des contenus à fréquence constante que de vouloir aller très vite. Cela prend du temps, surtout au début. Savoir communiquer avec ses cibles sur les réseaux est un cycle à amélioration continue. Il convient également de se concentrer sur un réseau avant de viser la lune sur l’ensemble des plateformes existantes.

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Les coachs Pierre et Fabien, échangeant avec leur auditoire sur l’image de marque et sa mise en avant sur les réseaux sociaux.©BEP

La fiche d’établissement Google, conseils et optimisation

Le dernier module fait intervenir les coachs en duo, “l’apothéose” selon le coach Fabien. Lors d’une recherche sur Google, les internautes tapent ce que l’on appelle des mot-clés dans la barre de recherche. Ils peuvent avoir dans leurs résultats des fiches d’établissement contenant le nom, l’adresse, les horaires, le site et les coordonnées d’une entreprise ou d’un ou une indépendante. Cette fiche d’établissement est visible et très consultée par les internautes car elle contient également les avis, les commentaires, les photos publiées par de précédents clients, ce qui oriente souvent le choix, sans compter l’utilisation via Google Maps pour accéder physiquement aux locaux.

Il est donc crucial d’être favorablement positionné. Les deux coachs précisent que créer cette fiche via Google est gratuit et rapide. Néanmoins, il convient de la faire vivre, notamment en demandant aux clients satisfaits de rendre public leur avis, avec un QR Code à la caisse, ou via un mail de remerciement ou de suivi client à l’issue d’une prestation. Les domaines compétitifs comme la restauration, l’hôtellerie et les gîtes ont souvent leurs fiches scrutées par de potentiels clients. Il est conseillé également de publier des posts et des photos régulièrement pour donner signe de vie à l’algorithme qui va ainsi privilégier certaines fiches plus que d’autres.

Une fiche d’établissement optimisée regorge d’informations pour les internautes. Il est encouragé d’envoyer des messages privés et de poser des questions publiques directement à l’établissement, les réponses sont là aussi intéressantes pour les internautes. Un retour des coachs est de saisir cette double opportunité en se posant à soi-même les questions récurrentes pour que l’internaute ait alors accès à une sorte de F.A.Q. tout en saisissant des mots-clés importants pour la recherche naturelle. Une autre bonne pratique est de répondre aux avis laissés, bons comme mauvais. Il est prouvé que ce gage de bonne foi est apprécié et permet de rattraper une mauvaise note, point abordé par plusieurs personnes. Une liste non exhaustive des paramètres qui influent sur la position d’une fiche, contient la quantité d’informations complétées (horaires, description, photos, etc…), la note moyenne, le nombre d’avis, la catégorie, la rapidité des réponses aux questions et aux avis.

Bien évidemment, en plus de ces critères techniques, la qualité du service ou de la prestation, la pertinence, la proactivité et l’empathie du professionnel reste vital et se traduit souvent dans les retours, l’humain est central. Les technologies Google punissent d’ailleurs de plus en plus ceux qui utilisent des pratiques orientées à l’algorithme comme le bourrage de mots-clés, prohibées. Il faut s’adresser aux internautes et non à la machine. Nos coachs précisent enfin que si Google Maps utilise les fiches d’établissements, Apple Maps se base sur le site des Pages Jaunes, un point d’attention si la clientèle ciblée utilise principalement cette application.

Quentin BERTHELOT

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