Également impliqués dans la démarche de solidarité séniors, Éva et Léo ont tout particulièrement développé l’axe de sensibilisation à l’écologie et au développement durable.
Éva, l’engagement avant tout
Après l’obtention de son BTS tourisme, Éva, 22 ans, a choisi de faire une année de césure afin de développer sa sensibilité pour l’environnement, encore plus aiguisée du fait de la crise sanitaire.
Dans le cadre de sa mission, la jeune fille a choisi de sensibiliser à l’hygiène féminine, par une prise de conscience du danger des protections menstruelles jetables. Soulignant « l’aspect ludique des ateliers » qu’elle va mettre en place, elle souhaite « lever les tabous, libérer la parole afin d’orienter vers le zéro déchet et la santé environnementale ».
Le premier atelier est d’ores déjà programmé le 19 mars à 10h30 au magasin Ça Vrac ! à Boulazac.
Dans le prolongement de ces actions, Éva réfléchit et travaille actuellement à de possibles interventions en Mission locale, collèges, lycées et universités.
Léo, l’enthousiasme du collectif
Léo, 17 ans, est issu de la promo 16-18 de l’AFPA. Encouragé à s’impliquer davantage sur sa posture professionnelle, le jeune homme a été orienté vers le Service civique. Motivé grâce aux contacts et à la force apportée par le groupe, il s’investit dans les visites de convivialité aux séniors ainsi que dans la préparation d’ateliers destinés à sensibiliser le public sur la qualité de l’air. Il prévoit de « partir d’exemples concrets, plus éloquents que les grandes théories, pour mesurer les conséquences des actes quotidiens sur la qualité de l’air, afin d’adopter de meilleures attitudes ». Les premiers tests auprès des volontaires du Service civique, plutôt encourageants, sont un bon moteur pour la suite.
Anaïs, devenir soi
Avant de s’engager dans sa mission de Service civique, Anaïs, passée également par la promo 16-18 de l’Afpa, a effectué trois mois de stage en Ehpad qui lui ont beaucoup plu. Sensibilisée au secteur du grand âge par sa belle-mère, auxiliaire de vie, et sa sœur, aide-soignante, la jeune fille de 17 ans explique « apprécier tout particulièrement le contact avec les personnes âgées et être à l’écoute de leurs histoires ». Avec tendresse elle explique : « Je me sens plus moi quand je suis auprès des personnes âgées. »
Elle a aussi le sentiment de renouer, par les visites de convivialité, le contact avec sa grand-mère décédée, « c’est comme si je lui parlais ». Une expérience qui devrait la conforter dans son projet d’avenir.
