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Comment mieux dormir le jour quand on travaille la nuit ?

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RYTHME DE VIE. Un Français sur trois rencontre des problèmes de sommeil. Insomnie chronique, sévère, apnée du sommeil, narcolepsie, syndrome des jambes sans repos : autant de troubles occasionnant des dettes de sommeil préjudiciables à une bonne santé. La Journée Internationale du Sommeil est l’occasion pour le Service de Santé au Travail Dordogne (SST24) de s’adresser plus particulièrement aux entreprises et à leurs salariés en travail de nuit ou en travail posté.

Le sommeil est un rythme biologique indispensable à la vie. Sa désynchronisation perturbe le quotidien et engendre à plus ou moins long terme des conséquences néfastes à la santé : fatigue physique et/ou mentale, atteinte du système immunitaire, augmentation du risque de développer du diabète, un AVC…

Ces conséquences peuvent être majorées pour des salariés travaillant la nuit ou confrontés à des changements réguliers de rythme de travail.

Prévenir et conseiller les salariés

Facteur de risque, le travail de nuit ou en horaires atypiques perturbe l’horloge interne, influencée par la lumière, l’exercice, les prises alimentaires contradictoires par rapport au rythme circadien. Première conséquence, la baisse irrémédiable de la durée du sommeil : une heure de sommeil en moins chaque jour entraîne par mois une perte de l’équivalent de quatre nuits. D’où l’importance de la prévention.

À cet effet, les salariés concernés bénéficient d’un « suivi individuel adapté » du Service de Santé au Travail, avec une visite médicale maximale tous les trois ans. En outre, des infirmières en santé au travail interviennent ponctuellement en entreprise afin de sensibiliser les salariés à l’importance, pour un sommeil de qualité, d’une bonne alimentation, de la pratique d’une activité physique, mais aussi des bienfaits de la sieste.

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Accompagner les entreprises

Des solutions concrètes de prévention sont ainsi proposées afin de limiter les effets délétères de l’impact du travail de nuit sur la santé et sur la vigilance du salarié. En priorité en agissant sur l’organisation du travail : grâce à des rotations courtes dans le sens horaire, en évitant des prises de poste entre 2h et 5h du matin, par la mise en place de temps de pause permettant des microsiestes nocturnes, la révision de l’environnement lumineux, l’aménagement du système horaire pour une moindre interférence avec la vie familiale et sociale du salarié.

Le médecin du travail peut à ce titre conseiller l’employeur lors de la mise en place ou de la modification des horaires de travail de nuit, et peut également l’accompagner lors de l’intégration des horaires atypiques dans le Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP).

Pour aller plus loin

Le Service de Santé au Travail Dordogne vient de publier une plaquette proposant des conseils de prévention à télécharger sur le site. Il est aussi possible de visionner un module de sensibilisation et de tester ses connaissances avec un quiz.

Pour toute autre question : SST24, 05 53 45 45 00