Loin d’être un coup de tête, ce changement de vie, de région, de métier, est l’aboutissement d’un long cheminement professionnel et spirituel, initié en 2011 alors que toute son existence vole en éclats.
Un séisme personnel
Cette année-là, un violent accident bouleverse tous les axes de son existence. Comment retrouver la force, l’énergie de se relever, face aux séquelles physiques, à son immobilisation, préjudiciable à son activité professionnelle et à son divorce, qui achève un tableau suffisamment éprouvant.
Accompagné de nombreuses lectures d’approfondissement, le yoga lui permet grâce à une pratique assidue, de récupérer une meilleure constitution physique et d’irriguer à nouveau la source de son énergie. Au fil de ses lectures, elle découvre la parenté entre le yoga et l’Ayurveda et, comme monsieur Jourdain en son temps avec la prose, comprend chemin faisant qu’elle pratique l’Ayurveda à son insu.
Décidée à approfondir cette discipline, elle apprend par l’intermédiaire de sa fille, qu’une praticienne de l’Ayurveda réside non loin de chez elle et vient de créer une école de formation. Sandrine suit durant trois ans chacun des enseignements lui permettant d’obtenir son diplôme de praticienne ayurvėdique. En parallèle, un bilan de compétences confirme ce nouvel élan qu’elle souhaite donner à sa vie, et que ses compétences professionnelles d’infirmière renforcent d’autant plus.
La clé qui permet de tout comprendre
« Mère de tous les arts de la médecine, l’Ayurveda », souligne Sandrine, « est une médecine holistique ; agissant comme une ressource qu’on utilise, elle est donnée en cadeau à tous les êtres vivants ». Reposant sur les trois piliers que sont l’alimentation, le sommeil et la relation à soi et aux autres, elle postule la coexistence de cinq éléments dans la nature ainsi que chez l’être humain : l’éther (ou espace), la terre, l’air, l’eau, et le feu. Ces éléments se combinent pour créer trois énergies vitales ou doshas, uniques pour chacun d’entre nous. Lorsque le mode de vie, l’alimentation, l’état émotionnel ou psychologique génèrent un déséquilibre, cela peut à terme provoquer la maladie. En amont, de nombreux symptômes auront pourtant donné l’alerte, si tant est qu’on les prenne en compte : douleurs, brûlures gastriques, fatigue, insomnies, stress, angoisses, allergies, maux de ventre..
Convaincue que nous portons tous en nous cette sagesse universelle, Sandrine met tout en œuvre pour que ses patients puissent se la réapproprier. Se situant « entre la sorcière et la thérapeute », elle pose lors de la première consultation le diagnostic du dosha déséquilibré. « Son observation, son écoute, prennent en compte le regard, la couleur de la peau, les cheveux, la posture, la façon dont on parle ». Ce premier bilan est primordial pour comprendre quelle ressource fait défaut et rallumer la mémoire grâce à des conseils en nutrition, des rituels. La praticienne insiste sur le fait que seule la régularité des nouvelles habitudes produira des résultats pour se reprendre en main de façon pérenne.
En complément des consultations visant à retrouver son équilibre, Sandrine propose des massages aux noms évocateurs et mystiques ( Shirodhara, Abhyanga), axés sur le rééquilibrage du système nerveux, l’amélioration de la concentration, du sommeil ou tout simplement pour une détente optimale, gage de paix intérieure.
Il est aussi possible de résider sur place et de s’offrir un séjour clé en main, dans une chambre d’hôtes pleine de charme, pour un cocooning personnalisé. Une occasion de pénétrer dans l’antre de la sorcière et d’en connaître quelques secrets…
Conseils d’une sorcière verte – 9 rue de la République – 24120 La Bachellerie – 06.38.11.76.28
