À la faveur de l’arrière-saison, Quai Cyrano a réuni ses adhérents, professionnels du tourisme et partenaires pour dresser le bilan de la période touristique en Bergeracois, dans le cadre de l’espace vin et du cloître des Recollets.
L’aéroport de Bergerac affiche une hausse de fréquentation de 2,5% sur le trafic passagers des vols commerciaux réguliers. Chez les partenaires de l’office de tourisme, la fréquentation est présentée comme globalement satisfaisante. De mai à septembre, le chiffre d’affaires de Quai Cyrano a augmenté pour la partie tourisme (+7,49 %).
Pour ce qui est du top 10 des questions les plus posées à l’accueil, cela donne dans l’ordre : Plan de la ville, Que faire à Bergerac et dans les alentours, Localisation des toilettes, Achat des billets petit train et gabarres, Pistes cyclables, Animations, Cartes de randonnée, qu’est-ce que L’Expérience Cyrano ?, Réservation de taxi, Boîte aux lettres – vente de timbres.
Expérience Cyrano et geocaching

Le bar à vin a développé sa partie grignotages (+24 %). Le nombre de visites de l‘Expérience Cyrano a diminué, la nouvelle Murder party a suscité l’intérêt. De janvier à fin septembre, le pôle événementiel a accompagné 33 manifestations. Les deux parcours de geocaching Tèrra Aventura, “Essaie de monter, pour voir !” à Montpeyroux et “Bergerac c’est un pic” affichent une fréquentation cumulée de 9726 usagers sur les 760 149 du département.
De mai à septembre, la visite patrimoine connaît un chiffre stable d’une centaine de personnes : une valeur sûre à reconduire. Les balades gourmandes progressent avec 161 curieux, c’est une découverte créatrice de liens avec les partenaires de l’office : à reconduire là encore. Les visites théâtralisées ont affiché complet sur les quatre dates, avec 209 visiteurs, et un appel à projet est évoqué pour l’an prochain. Sur les deux nouveautés estivales, seules les visites en anglais sont à pérenniser, les deux excursions en bus dans le vignoble ayant été annulées faute de participants.
Faciliter l’accès à l’offre

Quai Cyrano a pour projet, l’an prochain, de consolider le socle français en capitalisant sur la proximité (Nouvelle-Aquitaine en hausse) et les grands bassins (Ile de France) avec des offres d’expériences à forte valeur ajoutée (séjours courts, forfaits famille, gratuités enfants). L’équipe veut réactiver les marchés étrangers historiques : Royaume-Uni (reprise de signaux positifs) en poussant le city-break patrimoine et une campagne “heritage & food” auprès d’une clientèle premium Pays Bas / Belgique / Allemagne, avec une communication « plein-air, vélo, slow », des offres séjours actifs à budget maîtrisé et hôtellerie de plein-air. Pour allonger la saison, des programmes automne et printemps seront renforcés : gastronomie, truffe, itinérances vélo/canoë, jardins & grottes.
La réputation de ville d’Art et d’Histoire offre une diversité de clientèles et un fort positionnement art de vivre – marchés – patrimoine médiéval et gallo-romain pour la clientèle de proximité, avec des week-ends culturels. Enfin, une approche « bons plans » devrait répondre aux budgets serrés des Français, avec des paliers tarifaires attractifs en intersaison et des packs hébergement/visite ou activité pour optimiser la dépense par séjour.
Découverte du vignoble
Côté événementiel, les projets œnotouristiques Vignoble en scène, foire au vin et animations sont des repères auxquels pourraient s’ajouter des soirées sur le vin. Le pôle vin déroule plusieurs idées : revoir l’organisation de l’opération “un jour, un vigneron” en lien avec l’IVBD, organiser une foire aux vins avec des stands dans tout le bâtiment et la présence de plusieurs vignerons, mettre en place une épicerie fine de produits dérivés, proposer des visites de domaines labellisés “Vignobles et découvertes”, créer un catalogue en ligne avec QR code, sonoriser la terrasse et le cloître.
Le pôle tourisme imagine pour sa part la mise en place de nouveaux ateliers (calligraphie, théâtre), souhaite rendre l’Expérience Cyrano plus accessible aux malentendants et déficients visuels, émet l’idée de réaliser un livret jeu pour les 0-6 ans. Pour les visites guidées, de nouvelles approches et une animation nocturne sont à étudier. Pour les partenaires, de nouvelles propositions d’éductours et de formations à l’échelle du pays.
La saison en Dordogne

« 2025 n’est pas un mauvais cru, mais marque la fin d’un cycle d’euphorie post-Covid. Le socle des clientèles françaises reste fort, l’international doit être reconquis. » 51 % des nuitées se trouvent en Périgord noir (tendance globale -3,9%), 19 % en Périgord pourpre (-5,1%), 16 % en Périgord vert (-2,4 %) et 14 % en Périgord blanc (-5,6 %), avec des baisses allant jusqu’à -10% pour les touristes étrangers. Dans le top 3 de fréquentation, les touristes venus de Nouvelle-Aquitaine sont en hausse de 16,7 % alors que ceux d’l’Île de France, toujours les permiers, sont en chute d’1,9 % et ceux des Hauts-de-France de 3,8%. Côté international, les Hollandais restent en tête (mais en baisse de 15,8%), puis les visiteurs du Royaume Unis (+ 1,2%) et les Belges (-12%). (sources CDT24)
Les tendances en France
Les résultats nationaux (Atout France-ADN Tourisme) témoignent d’une fréquentation internationale en légère hausse et de Français qui privilégient la découverte de leur pays (+ de 85 % des séjours estivaux), mais avec des arbitrages budgétaires et nouvelles pratiques (priorité aux dépenses d’hébergement, de transport et d’activités). Et les séjours sont réservés plus tardivement. Un quart des vacanciers ont réduit la durée de leur séjour et un tiers ont changé de destination pour raisons économiques. Un vacancier sur cinq a diminué son budget : 60 % de réduction des dépenses de restauration et achats, 30 % pour celles liées aux activités de loisirs.
 
		 
	

