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Un collectif d’artistes porteur de rêve

© B.R.
CRÉATION ET RÉCUP. Anne Payot a créé un collectif d'artistes et d'artisans avec lesquels elle travaille pour créer des objets uniques et sur-mesure, chez elle, à Pressignac-Vicq.

“On travaille ensemble pour créer des objets de rêve pour les gens. » En un sourire, Anne Payot explique le principe victoria-joy, le collectif qu’elle a créé, chez elle, à Pressignac-Vicq, près de Lalinde, avec une dizaine d’artistes et d’artisans. « Tout part d’un grimoire, livre l’artiste. Pour ma part, je fais du collage artistique sur un peu tout : fauteuil, vêtements, accessoires… Les gens choisissent ce qu’ils veulent et on travaille ensemble sur la réalisation.”
C’est au rez-de-chaussée de sa maison qu’elle a installé son show-room. Licornes et nounours côtoient des sacs à main ou des accessoires de mode. Parmi les artistes et artisans présents dans le collectif, une couturière et un vannier, par exemple. La seule règle est que chaque réalisation se fasse à partir de 50 % de récupération et 50 % de création nouvelle. Ainsi, en ce moment, Anne travaille sur un abat-jour qui sera fait à partir d’une vieille bouteille d’une célèbre marque d’alcool. « À la place du logo, ce sera la photo de mon client », explique-t-elle.

Une démarche unique et écologique

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Elle ne le cache pas, son univers est avant tout féminin. « C’est fait pour les femmes », valide-t-elle. Originaire d’Alsace, elle a posé ses valises en Périgord en 2008. « Parce que j’ai eu un coup de cœur pour cette maison », sourit-elle. Ancienne directrice stratégie et marketing d’un grand groupe, elle a choisi de vivre sa vie et de créer son univers. « Un univers fantaisiste, avoue-t-elle. La licorne est un peu mon animal totem. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi, mais c’est mon surnom. »
Elle lutte également contre la surconsommation. En témoigne ce sac à main sur lequel on peut changer les rabats. « Un seul sac mais plusieurs styles », présente-t-elle sa création. Là encore, on retrouve l’idée et la volonté de crée en respectant l’écologie. « On n’a pas besoin de cinquante sacs, » pointe Anne.

QR Code pour enfants perdus

En marge de ses créations, Anne Payot a mis au point un QR code, monté sur un médaillon, qui sert à retrouver les enfants égarés. « En fait, c’est dû à mon expérience personnelle, avoue-t-elle. Quand j’avais six ans, je me suis perdue sur une plage, en Italie. J’ai mis du temps à être retrouvée par mes parents. »

Le principe est simple. Les parents scannent le code et enregistrent leur numéro de téléphone. L’enfant garde le médaillon sur lui et, s’il s’égare, le présente à un adulte qui le scanne à son tour. Le numéro des parents apparaît, ce qui permet de les contacter. « Il n’y a pas de géolocalisation car je mise sur la bienveillance collective. Et aucune donnée n’est collectée. À part le numéro de téléphone, mais ça peut être remis à zéro. » Elle aimerait travailler avec de grands sites, comme le Puy du Fou. « C’est un service qui est rendu à leurs clients, développe la créatrice. Les gens le redonnent en partant et tout est réinitialisé. » Au-delà des enfants, ce médaillon peut également être fixé sur une housse d’ordinateur, une veste ou un trousseau de clés. Elle va entrer en production très bientôt et le produit sera disponible sur son site au prix de 11,90 euros.