Frédéric Perissat, aux côtés de son épouse et en présence de son équipe préfectorale, sous-préfets et services de l’État, a convié le novembre au soir des élus et des représentants de tous les horizons de la société pour une cérémonie qui lui a permis, dans le contexte de crise sanitaire qu’il doit encore gérer jusque dans cette rencontre, de fixer quelques souvenirs de trois ans passés en Périgord.
Le meilleur du Périgord
Il a notamment souligné « la force de l’économie locale, à travers ses filières d’excellence : l’agriculture, l’industrie, le tourisme », évoqué un département riche d’innovations (dans les domaines de l’imprimerie, du cuir, de la chaussure, de la micro-électronique, de la santé…) et de projets structurants pour les territoires (contrats de transition écologique, Petites villes de demain, Action cœur de ville, contrats de ville, rénovation urbaine, espaces France services…). Il est revenu sur les crises traversées, en particulier par le monde agricole, et bien sûr la période exceptionnelle des hauts et des bas du Covid-19, avec un hommage spécialement rendu aux professionnels de santé, aux forces de secours et de sécurité.
Tout cela fut pour lui « un parcours riche de découvertes, de concertations et de débats, parfois animés », caractérisé par l’engagement collectif et le partenariat. « C’est là le rôle de l’État », réceptacle au quotidien de toutes les contestations, mais aussi « arbitre et conseiller pour accompagner les projets locaux ». Celui qui se définit volontiers d’un naturel impatient et d’un esprit rigoureux a éludé avec humour les sujets qui fâchent et les anglicismes qu’il combat, préférant partager les souvenirs de visites d’exploitations ou d’entreprises, la redécouverte du territoire de ses aïeux, son patrimoine, les châteaux et jardins, les manifestations culturelles et les produits locaux.
