La Journée mondiale de la fertilité, le 2 novembre, se superpose à la journée des défunts de la tradition chrétienne, comme un message d’espoir, un signal positif au renouvellement des générations. Et le récit que font Loïc et Émilie Mazalrey d’une inféconde traversée de leur amour, jusqu’à l’arrivée du petit Léon, en photos et en confidences, vient donner courage et espérance aux couples qui souffrent de la même peine de patience forcée.
Le livre qu’ils ont préparé et réalisé est en souscription (pré-vente à prix préférentiel) sous forme de collecte Ulule, pour réserver des exemplaires à paraître en mars 2026, avec des plus comme un tirage photo papier limité et numéroté. Cette édition est accompagnée par les Éditions du Ruisseau et l’imprimerie Escourbiac, professionnels à l’expertise très repérée, chacun dans son domaine.
Dix ans d’attente concentrés en 150 pages
Le livre, qui existe déjà au format numérique, attend son passage à l’état papier pour trouver toute sa force et déployer sa dimension artistique. Il s’est écrit et a pris forme au fil de l’histoire — dont on sait qu’elle se termine bien, qui plus est “naturellement” bien — de Loïc et Émilie, avec la sensibilité du regard de l’un et des mots de l’autre : il est photographe, elle est journaliste (Sud Ouest Dordogne), talents complémentaires qui a déjà conduit à une édition, Sur les pas de Léo, paysan. De Léo à Léon, quatre générations, une transmission. Léon aura tout juste un an quand ce livre paraîtra, celui de son histoire. Il ne reste qu’un petit bout de chemin pour que naisse ce témoignage à la fois cru(el) et sensible, des sombres premières pages vers la couleur et la pleine lumière du triomphe de l’amour. De quoi adoucir les perspectives de bien des couples qui vivent la même épreuve.
Le Professeur Samir Hamamah, chef du service de biologie de la reproduction du CHU de Montpellier, a bien voulu saluer ce livre d’une préface et une exposition des photos va circuler dans des festivals et galeries d’art.
Parcours de deux combattants
C’est un livre à la fois éprouvant et émouvant, méditation vertigineuse sur l’absence, le couple, la famille, l’éternité. L’espérance. Rien d’impudique dans cette traversée d’intimité et de passion, celle qui se rapproche de la souffrance. L’essentiel est dit en quelques mots et déclics esthétiques, associant force poétique et réalité prosaïque. On y ressent violence physique et symbolique, impossible partage de douleur et de peine contenues au fil des saisons et des années ; puis, enfin, de rondeurs en sourires : vive la vie !
