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Le sauna voit (infra)rouge

Ph. S.B.Tartarat

Si les Périgourdins ont parfois l’impression d’aller vers le grand nord en approchant du Limousin, il est exotique de trouver à La Coquille le showroom et dépôt de l’importateur pour la France d’une gamme de saunas infrarouges fabriqués aux États-Unis. En vente directe et à travers son réseau de diffuseurs, son activité a bénéficié de la période de confinement et c’est l’un des rares secteurs dopés par la crise sanitaire… En manque de voyages et de vacances, certains ont choisi d’investir pour leur bien-être à domicile et à long terme. « Les demandes de renseignement et les ventes ont augmenté à partir du printemps 2020. Le stock a baissé et il faut attendre entre deux et quatre semaines pour qu’un conteneur arrive avec de nouvelles pièces », explique Marc Peperkamp, installé depuis cinq ans après une carrière d’ingénieur dans l’aéronautique, pour une entreprise américaine puis chez Airbus, à Toulouse. Avec son épouse, Tina, ils ont choisi de se poser dans le Haut-Périgord après une vie de voyages à travers le monde.

La signature Health Mate, 40 ans d’histoire, correspond à un appareil moins agressif, qui prend le temps d’un préchauffage pour une température plus basse, autour de 50°. « Les éléments infrarouges activent la circulation sanguine, c’est une bonne détox pour oxygéner le corps. La détente est assurée, certains s’endorment même sur place ! D’un point de vue sanitaire, le cèdre rouge est un bois très propre, qui résiste aux bactéries. » Et l’encombrement minimum permet d’insérer cet aménagement dans une pièce. Si des particuliers se sont fait ce beau cadeau (entre 6 000 et 12 500 euros, garanti à vie), les professionnels dont les établissements sont fermés en raison de la crise investissent aussi pour accueillir la clientèle avec de nouvelles offres de bien-être.